le sais tu ?

29/01/2012 15:45

L'écriture des égypiens repraisanter des animaux .

 

Dans la vallée du Nil , chaque année les crues déposant leur limon brouillaient toutes les marques de propriété entre les champs et obligeaient à

refaire un travail d’arpentage. Ce serait la raison de la naissance de l’écriture dans la civilisation égyptienne

Medouneter « paroles divines », c’est ainsi que les Égyptiens nommaient leur écriture, que les Grecsdésignèrent sous le nom

de hierogluphikos (littéralement « gravures sacrées »). L'écriture en Égypte est au service d’un pouvoir où le religieux et le politique sont

indissociables ; elle est considérée comme un don des dieux et a vocation à garantir l’ordre du monde.

Né peu après l’écriture mésopotamienne, le système hiéroglyphique n’a subi aucune transformation notable au cours de ses quarante siècles

d’histoire, mais il a donné naissance à deux formes d’écriture plus cursivesmieux adaptées aux matières fragiles :

  • l’écriture hiératique aux signes simplifiés et non figuratifs qui permet une copie rapide. C'est l'écriture de l'administration et des transactions

  • commerciales mais elle sert aussi à noter les textes littéraires, scientifiques et religieux. Ecriture quotidienne de l'Égypte pendant près de deux

  • millénaires et demi, elle fut évincée de son emploi profane par une autre cursive, le démotique, dès lors son usage fut limité aux documents

  • religieux. Sur papyrus ou sur ostraca, tracée à l'encre noire ou rouge avec un pinceau fait d'une tige de papyrus, ou  plus tard avec une plume

  • de roseau taillée en biseau et dont la pointe était fendue. Introduite par les grecs, elle finit par supplanter le pinceau traditionnel.

  • l’écriture démotique qui devient à partir du VIIe siècle avant J.-C. l'écriture officielle. C'est la seule écriture égyptienne à connaître une large

  • utilisation dans la vie quotidienne (" démotique ", du grecdemotika, " écriture populaire "). Très cursive, riche en ligatures et abréviations, elle

  • a perdu, elle aussi,  tout aspect iconique.Dans la vallée du Nil, chaque année les crues déposant leur limon brouillaient toutes les marques de

  • propriété entre les champs et obligeaient à refaire un travail d’arpentage. Ce serait la raison de la naissance de l’écriture dans la

  • civilisation égyptienne

    Medouneter « paroles divines », c’est ainsi que les Égyptiens nommaient leur écriture, que les Grecsdésignèrent sous le nom

  • de hierogluphikos (littéralement « gravures sacrées »). L'écriture en Égypte est au service d’un pouvoir où le religieux et le politique sont

  • indissociables ; elle est considérée comme un don des dieux et a vocation à garantir l’ordre du monde.

  •  

     

    Né peu après l’écriture mésopotamienne, le système hiéroglyphique n’a subi aucune transformation notable au cours de ses quarante
  • siècles d’histoire, mais il a donné naissance à deux formes d’écriture plus cursivesmieux adaptées aux matières fragiles :

      •  

         

         

        l’écriture  démotique qui devient à partir du VIIe siècle avant J.-C. l'écriture officielle. C'est la seule écriture égyptienne à connaître une large utilisation dans la vie quotidienne (" démotique ", du grecdemotika, " écriture populaire "). Très cursive, riche en ligatures et abréviations, elle a perdu, elle aussi,  tout aspect iconique.

      Papyrus Cadet
      Fragment du Livre des morts en écriture hiéroglyphique
      Paris, BnF, Manuscrits orientaux

      Trois types de signes, dont les valeurs se complètent et souvent se redoublent, coexistent dans l'écriture égyptienne :

       

      des logogrammes 
      (un signe = un mot)
      signifie " soleil " et par extension " clarté ", " jour ", " moment ", etc.
      des phonogrammes 
      (un signe = un son)
      procédé du rébus
      signe de la " bouche ", se prononce " er ", sert à noter la consonne " r ".
      des déterminatifs
      précisant dans quelle 
      catégorie d’objets ou 
      de concepts le signe 
      doit être classé.
      indique l'idée du mouvement.

       

      L’écriture, en tant qu’image, est soumise lorsqu’elle véhicule du langage à une double contrainte :

      • le calibrage, qui impose au hiéroglyphe du scarabée la même taille qu'à celui du vautour ou de la pyramide,

      • l’orientation : les signes représentant humains et animaux ont le regard tourné vers le début de l’inscription, indiquant

      • le sens de lecture.

      Parmi les phonogrammes, 24 signes-consonnes constituent ce qui aurait pu devenir un « alphabet », mais les Égyptiens ne se sont

    •  

    • pas souciés de se servir de la réduction alphabétique car pour eux l’écriture n’est pas une simple technique permettant de noter la

    •  

    • langue, elle est avant tout une image du monde, un art du visisble qui assure à ce qu'elle peint l'immortalité

    •  

    • hiéroglyphique (d'après Christiane Ziegler, dans Naissance de l'écriture, RMN, 1982).

      signe objet représenté son approximatif
      vautour aleph hébreu


      roseau fleuri


      double roseau fleuri

      double trait oblique

      y
      avant-bras ' ayin

      petite caille


      abréviation hiératique

      ou
      pied b
      siège p
      vipère à cornes f

      chouette


      côte de gazelle (?)

      m

      filet d'eau


      couronne rouge

      n
      bouche r
      cour de maison h
      écheveau de lin tressé emphatique
      placenta (?) kh guttural
      ventre et queue d'un mammifère ch

      verrou


      étoffe pliée

      s
      bassin d'eau ch
      dune q
      corbeille à anse k
      support de jarre g

      galette de pain


      pilon

      t
      entrave (corde) tch
      main d
      serpent dj
      •  

        Il utilise en effet, à côté des signes-mots ou logogrammes, une palette de phonogrammes dont une série de vingt-quatre signes-consonnes à peu près stables constituant ce qu’on peut bien appeler un alphabet, obtenu suivant le procédé de l’acrophonie. Leur combinaison aurait été suffisante pour tout écrire, mais les Égyptiens se sont peu souciés d’exploiter ce système car la réduction du nombre de signes était étrangère à leur préoccupation. Ils ont donc utilisé ces signes phonétiques pour confirmer ou pour redoubler les signes idéographiques, non pas pour s’y substituer :

        Par exemple :se prononce PR et signifie « maison ». Mais le son PR signifie aussi « sortir ». Quand le signe est utilisé pour sa valeur idéographique première, il est terminé par un trait vertical. = maison.

        Quand il est utilisé, sur le mode du rébus, pour sa valeur de son, il est doublement complété : par un complément phonétique , signe de la « bouche », confirmant que le signe  est à lire à partir de sa valeur phonétique et qu’il a donc le sens de « sortir », ce que vient répéter le déterminatif  exprimant l’idée du mouvement. Le même sens est donc exprimé deux fois : phonétiquement et idéographiquement, à l’aide de trois caractères  .

        L'écriture du mot "sortir" :
        exemple de construction redondante exprimant la même idée idéographiquement   et phonétiquement.

 

 

Ils pensaient qu’ils pouvaient faire vivre ce qu’ils peignaient par l’image aussi sûrement que par la parole créatrice, et le faire vivre pour l’éternité. Ainsi le nom d’un homme inscrit en caractères hiéroglyphiques contenait-il son identité ; détruire ces caractères, c’était réduire cet homme à néant. On attribuait aux figures d’êtres animés de certaines inscriptions le pouvoir de nuire et de mener une vie indépendante, on craignait qu’ils ne consomment les offrandes alimentaires destinées au défunt ou n’attaquent le corps lui-même. C’est pourquoi il arrivait que les têtes des serpents soient délibérément omises ou le corps des oiseaux tronqués… Mais d’autres hiéroglyphes étaient supposés bénéfiques, ils servaient d’amulettes et apportaient la chance à leurs propriétaires. Le signe "horizon" par exemple, montrant le soleil en train d’émerger d’une montagne, permettait au défunt de s’associer à la renaissance de l’astre et donc de renaître lui-même.

Semelles votives
" Tes ennemis sont sous tes pieds. "
Paris, BnF, Manuscrits orientaux

 

L’écriture n’était donc pas pour les Égyptiens un simple outil de communication linguistique, elle étaitunchemind’accèsàl’éternitéetmanifestait les mystères de l’univers cachés dans l’image comme dans le nom. C’est pourquoi elle pouvait aiderle mort à vaincre les périls du voyage dans l’au-delà et lui servir de guide, comme en témoignent nombre d’inscriptions religieuses enfermées dans les appartements funéraires des tombeaux.

Toutefois, si l’écriture a joué un rôle immense dans la vie de l’Égypte ancienne, il semble établi que seule une élite restreinte avait  accès à la lecture des textes et à la pratique de l’écriture. 
Selon des estimations récentes, moins de un pour cent de la population aurait été "alphabétisée" dans l'Egypte ancienne. Aussi le fait de savoir lire et  écrire conférait-il un statut envié et pouvait-il conduire aux charges les plus élevées. La place de scribe était une place recherchée mais difficile à  atteindre : il fallait en effet douze années pour devenir scribe ! Écrivain et comptable, il veillait au cadastre, à la perception des impôts, à la prestation  des corvées. Mais surtout, par l’écriture, il s’assurait l’immortalité.

« Sois un scribe, et mets ceci dans ton cœur pour que ton nom ait le même sort : plus utile est un livre qu’une stèle gravée ou qu’un mur  solide. Il tient lieu de temple et de pyramide, pour que le nom soit proclamé.
L’homme périt, son corps redevient poussière, tous ses semblables retournent à la terre, mais le livre fera que son souvenir soit transmis de  bouche en bouche. »

Extraits du Papyrus Chester Beatty IV.

(extrait du catalogue de l'exposition "L'aventure des écritures : naissances")

 

Ecriture égyptienne
Mythe de naissance

C'est le dieu Thot, "scribe parfait aux mains pures" qui transmit les hiéroglyphes aux hommes.

 


Statuette d'Imhotep
Paris, BnF, Département des 
Monnaies, Médailles et Antiques.

Imhotep vécut vers 2700 avant J.-C. et passe pour avoir construit à Saqqara la première des pyramides d'Égypte. Les scribes en avaient fait leur patron ; ils avaient l'habitude, avant de se mettre à l'ouvrage, de répandre en son honneur quelques gouttes d'eau puisées à leur godet. Ce n'est qu'à la Basse Époque qu'il fut intronisé au rang des dieux. Pour les Grecs, il s'identifia à Asklépios, le dieu des médecins

L'histoire raconte que, blasé et las des hommes, le roi des dieux Rê avait

    quitté l'Egypte

 

et confié à Thot la tâche d'enseigner aux hommes les

"paroles sacrées". 
"Ecoutez-moi tous, je suis à ma place dans le ciel, autant que je

le peux, je veux que

ma lumière brille dans l'autre monde...

Et toi, tu seras mon scribe ici, tu maintiendras la justice parmi

les gens de ce monde.

Tu prendras ma place, tu seras mon substitut. Ainsi, tu seras

appelé Thot,

le substitut de ."

C'est ainsi que sur les ordres de , les hommes avaient reçu 

de Thot les hiéroglyphes, qui devaient leur permettre

l'appropriation de toute sagesse.

Thot règne sur les arts de l'écriture, de l'arpentage, de la médecine,

de la mathématique,

de l'astronomie.

Patron des scribes,

on le trouve représenté sous l'apparence d'un homme à tête

d'ibis ou de babouin. Il est chargé de vérifier la justesse de

la balance du tribunal

d'Osiris, lors de la pesée des âmes. Il est aidé par son

épouseSeshat, la maîtresse des livres, qui gère les archives, rédige les chroniques des rois, inscrit leurs noms et leurs exploit

sur les feuilles de l'arbre de la vie du temple d'Héliopolis.

Décrit dans "Le livre des morts" comme "le scribe parfait aux mains

pures", Thot est plus qu'un dieu créateur, il est le verbe même du dieu créateur. "Je donne

le souffle à celui qui demeure dans le monde caché grâce aux paroles

magiques qui sortent de ma bouche, afin qu'Osiris triomphe de ses adversaires."

 

Hymne à Thot
"Salut à toi, Lune, Thot, Taureau en Hermopolis, qui résides à Herset,

qui ouvres le château des dieux, qui as connaissance des secrets et fixes leur

expressiosn,

qui sais distinguer un discours de son semblable, le juge de chacun,

dieu au regard pénétrant dans la barque de millions d'années,

le rapide messager de l'humanité, qui connais l'homme selon sa parole, qui fais

se dresses

l'action mauvaise contre son auteur, qui satisfais Rê, t'élèves vers

le seigneur unique et fais qu'il ait connaissance de tous les événements.

Lorsque blanchit la terre, il appelle dans le ciel, il ne néglige pas

 le rapport de demain".

 

Le babouin et l'ibis sont les deux visages du dieu Thot
Le babouin accueille le lever du jour de ses cris,

c'est pourquoi les Egyptiens l'associent au culte solaire. 

Il en vient ainsi à incarner ceux qui honorent les lumières de 

la connaissance.

La statuaire le représente toujours assis ou accroupi, le sexe dressé.
L'ibis fouille le sol de son long bec pour se nourrir. Appelé "calao"

chez les Sénoufo de Côte d'ivoire, il est représenté dans la sculpture

par un oiseau enceint des signes d'écriture. Le bec, assimilé

au pénis

ou au calame, pénètre le ventre volumineux au milieu duquel

est peint un sexe féminin. La recherche de nourriture et l'extrêmité

de son long bec dans le limon suggèrent le mouvemnt du

calame lors de l'acte d'écriture.
La fécondation de la pensée par l'écriture est comparée à la 

procréation humaine ou animale. Singe de roches et

oiseau des marais fouillent tous deux dans le sol, l'un du

bout des doigts, l'autre du bec, y laissent des traces et 

évoquent le geste d'écrire.

 

Ecriture égyptienne
Déchiffrement

 

 

Le déchiffrement des hiéroglyphes

 

Hérodote se plaisait à dire qu’en Égypte tout se faisait au rebours du reste de l’univers. Il écrivit ainsi au début de sa Deuxième Enquête : « Les Égyptiens qui vivent sous un climat unique, qui possèdent un fleuve unique en son genre, ont adopté en toutes choses ou presque des coutumes et des principes inverses de ceux des autres hommes. » À sa suite, les auteurs de l’Antiquité gréco-romaine ont été frappés par ce qui, dans cette écriture, différait sensiblement de la leur : la représentation figurée, la présence de figures d’êtres animés. Ils ont ainsi presque totalement négligé d’en mentionner la partie phonétique. Après eux et jusqu’àChampollion, les savants occidentaux, parce qu’ils ne parvenaient pas à penser le phonétisme d’une écriture en dehors de l’alphabet, n’ont pas pu voir que les idéogrammes hiéroglyphiques étaient susceptibles d’être aussi des phonogrammes (ce qu’ils étaient dès l’origine).


Reproduction d'une stèle égyptienne
Paris, BnF, Manuscrits orientaux

 

L’immense mérite de Champollion (1790-1832) est d’avoir démontré que le principe phonétique constituait l’âme du système d’écriture

tout entier. Il s’appuie, pour sa découverte, sur l’examen comparé de noms propres, ceux-ci étant souvent

dans toutes les écritures logosyllabiques anciennes et modernes le lieu privilégié des premières transcriptions phonétiques, offrant la plus grande résistance à la représentation figurée. Champollion réalise une première identification du nom de Ptolémée  sur la pierre de Rosette puis, sur l’obélisque de Philae, qui servit de base solide pour la suite du déchiffrement. L’égyptologie était née.

 


 

 

 

    

 

 

 

 

Je retien

 

 

         
         
         
         
Signe Translittération Objet représenté    
A
ȝ vautour    
i
roseau fleuri    
i i
y roseaux fleuris   -
a
ˁ avant-bras    
w
w poussin de caille    
b
b pied    
p
p siège    
f
f vipère à cornes    
m
m chouette    
n
n eau    
r
r bouche    
h
h plan ou cour de maison    
H
tresse de lin    
x
boule de corde (?)    
X
queue de taureau    
z
s verrou    
s
ś linge    
S
š pièce d’eau    
q
pente    
k
k corbeille    
g
g support de jarre    
t
t pain    
T
entrave pour animaux    
d
d main    
D
cobra    

L'écriture égyptienne est souvent redondante : en effet, il est très fréquent qu'un mot soit suivi de plusieurs caractères notant les mêmes sons, afin de guider la lecture. Par exemple, le mot nfr, « beau, bon, parfait », peut n'être écrit qu'au moyen du trilitère

nfr
mais il est bien plus fréquent qu'on ajoute à ce trilitère les unilitères pour f et r.

Il est donc écrit nfr+f+r, mais on lit nfr.

Les caractères redondants accompagnant les signes bilitères ou trilitères sont appelés « compléments phonétiques ». Ils se placent devant le signe à compléter (rarement), après (en règle générale) ou bien ils l'encadrent, servant ainsi d'aide à la lecture, d'autant que le scribe, pour des raisons de calligraphie, inversait parfois l'ordre des signes (voir plus bas) :

S43 d w
mdw +d +w (les compléments sont placés après) → on lit mdw, « paroles, langue » ;
x
p
xpr
r
i A40
ḫ +p +ḫpr +r +j (les compléments encadrent) → on lit ḫpr.j, « Khépri ».

Les compléments phonétiques permettent notamment de différencier les homophones. En effet, les signes n'ont pas toujours une lecture unique :

Q1
par exemple, le siège, peut se lire st, ws et ḥtm, selon le contexte dans lequel il se trouve.

La présence de compléments phonétiques - et du déterminatif approprié - permet de savoir quelle lecture suivre :

  • st :
Q1 t
pr
st (écrit st+t ; le dernier caractère est le déterminatif de la maison ou de ce qui s'y rapporte), « siège, trône, endroit » ;
Q1 t
H8
st (écrit st+t ; le dernier caractère est l'œuf, déterminatif du nom de la déesse Isis), « Isis ».
  • ws :
Q1 ir A40
wsjr (écrit ws+jr, avec comme complément phonétique l'œil, qui se lit jr, suivi du déterminatif du dieu), « Osiris ».
  • ḥtm :
H Q1 m&t E17
ḥtm.t (écrit ḥ+ḥtm+m+t, avec le déterminatif du chacal), un type de bête sauvage, peut-être l'ours ;
H Q1 t G41
ḥtm (écrit +ḥtm+t, avec le déterminatif de l'oiseau s'envolant), « disparaître ».

Enfin, il arrive parfois que des mots aient changé de prononciation par rapport à l'ancien égyptien : dans ce cas, il n'est pas rare que l'écriture adopte un compromis dans la notation, les deux lectures étant indiquées conjointement. C'est le cas notamment pour l'adjectif bnrj, « doux (i. e. d'une saveur agréable) », devenu bnj, et le verbe swri, « boire », devenu swj. On les écrit, en moyen égyptien, bnrj et swri,

b n
r
i M30 et s wr
r
i mw A2
, qui se lisent toutefois bnj et swj, le r n'ayant été conservé que pour garder un lien écrit avec le mot ancien (à la manière de notre monsieur, qui ne se lit plus comme il s'écrit).

 

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